Houla ça fait un bail que je n'ai rien écrit. En même temps, je ne trouvais plus l'envie de le faire. Enfin, surtout la passion de le faire. De trouver un sujet qui me donne envie de partager.
Et là, paf. Un évènement qui m'est arrivé ce week-end et ça repart.
Ce week-end, je suis allé à un Satsang. Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, c'est en gros une discussion. On échange avec une ou plusieurs personnes qui sont là pour partager leurs connaissances. Une question, une ou plusieurs réponses et ça change de personnes.
Je suis allé donc voir Marion et Gérard. Un fort joli couple que vous pouvez retrouver sur Youtube. Ils parlent de la non dualité. Un sujet de prédilection pour moi depuis plusieurs années. Je comprenais l'idée, je voyais comment cela devait fonctionner. Mais cela restait plus du concept, du théorique que de la réalisation.
Et là, paf. Une réalisation. Et pas la moindre. Le "moi" n'existe pas. Je dirais plutôt qu'il n'y a pas d'auteur. Dans ce que je suis, il n'y a pas d'auteur. Il y a juste ce qui est.
Alors, bon, j'avoue, quand je lisais ça avant, et sans doute comme vous allez le lire là maintenant, ça me hérissait le poil. Pas d'auteur ? Que diable est cette diablerie ?
S'il n'y a pas d'auteur, qui alors écrit ces lignes ? Te v'la bien embêté p'tit Fanch.
Alors, je n'ai pas vraiment envie de rentrer dans le détail de pourquoi du comment il n'y a pas d'auteur. Après tout, si cela vous intéresse comme sujet, il y a des tonnes de vidéos sur le sujet. Là, je voudrais surtout partager en quoi c'est un changement majeur et comment je l'ai vécu.
Déjà, il a fallu 15 minutes pour réaliser ça. Punaise. Ca fait des années que je cherche à comprendre, et là, paf. 15 minutes. Un échange entre Marion et une des personnes présentes, des phrases alignées, mon cerveau qui écoute tout, et là, paf. Les neurones qui se mettent en fonction, comme si d'un coup, cela devenait évident. Aucune idée de pourquoi, ni vraiment pourquoi là, j'ai réalisé. Mais j'ai réalisé.
J'ai levé la tête pour regarder autour de moi. Et là, paf. Tout a changé. Je ne voyais plus les gens autour de moi de la même façon. Mais genre plus rien à voir. Je me suis rendu compte qu'avant je regardais les gens par le filtre de mon "moi". Ca déforme, que diantre, un moi.
Putain, les gens étaient d'une beauté autour de moi. Non pas une beauté comme j'aurais dit avant, où il aurait plus été question de beauté de traits physique. Là, une beauté parfaite pour chacun. Chacun étant devenu devant mes yeux l'expression parfaite de la conscience. Chaque traits du visage, du corps, était exactement les traits qui devaient être là, des traits parfaits. C'est très curieux comme sensation. Chacun qui apportait sa souffrance qu'il voulait guérir était d'une beauté sublime. Chaque souffrance était belle. Parfaite. Mon dieu que c'est étrange de dire cela. Une souffrance parfaite.
Voir enfin la perfection de ce qui est.
Et la connexion avec les gens... Je ne l'ai pas vu tout de suite. Mais plus le lendemain. En regardant une vidéo. Ceux qui me connaissent savent déjà que j'ai une sensibilité plutôt importante. Mais là, lol. Je regarde le couple dans la vidéo. Lui touche son amie. Je sens en moi ce qu'il ressent. J'ai la sensation du toucher, l'odeur même de la pièce. Je suis resté à bugger durant quelques minutes.
J'avais déjà senti des choses comme ça intense avec des personnes proches, mais pas avec des inconnus dans une vidéo... Et pourtant, là, paf.
Et puis voir la structure de pensée des personnes autour de moi. Difficile d'expliquer avec des mots. Je voyais juste la structuration de la pensée des personnes autour de moi, chaque peur, chaque envie, chaque petits éléments qu'une personne exprime de façon ouverte ou non.
Voir le monde autrement, la joie n'est plus à atteindre puisqu'elle est tout le temps là. Seules les pensées semblent cacher cette joie. Il n'y a pas à chercher la joie, il y a juste à arrêter de croire ses pensées. Alors je le savais avant. Mais que c'était difficile. Là, c'est juste évident.
Parler avec les guides. Lol. Alors là, c'est devenu d'une simplicité déconcertante. Discussion avec une amie hier soir. On parle des guides. Et alors que je lui fais des audios, je parle en même temps avec mes guides et je lui transmets ça en direct. Simplement. Pas besoin de savoir si c'est bien eux ou pas, aucun doute.
En fait, quand tu réalises que le moi n'existe pas, qu'il n'y a pas d'auteurs, le monde t'apparait sans tous les filtres. C'est presque aussi simple que cela.
Et là, paf.